A Bruxelles, le Lézard vivipare est surtout présent en Forêt de Soignes, mais il est susceptible d’être présent ailleurs, notamment à proximité des zones humides.

Il apprécie particulièrement les amas de bois mort comme lieu d’exposition au soleil : troncs d’arbre au sol, bûches, amas de branchages, anciennes traverses de chemin de fer, piquet de clôture sont des microhabitats à regarder systématiquement lorsqu’ils sont bien exposés au soleil. Il apprécie aussi les amas d’herbes sèches, les tas de pierre et vieux murs…

C’est souvent le bruit de sa fuite dans la végétation ou la litière qui permet de déceler sa présence.

Il est surtout actif lorsque la température de l’air est comprise entre 9°C et 18°C par temps assez ensoleillé, mais pas par temps chaud.

De la fin juillet à septembre, la recherche de nouveau-nés est souvent fructueuse en raison de leur nombre ainsi que de leur coloration noire qui peut contraster avec celle du substrat.

Plus discret que le Lézard des murailles, il est parfois nécessaire d’effectuer de nombreuses visites avant de le découvrir.

Il mesure jusqu’à 6,5 cm, du museau au cloaque, sa queue étant 1,25 à 2 fois plus longue que le corps. Il est très peu aplati, pattes courtes, tête petite et assez arrondie, cou et queue épais. Il présente un collier nettement dentelé et une écaillure dorsale assez grossière. Il est de teinte généralement brune, parfois grise ou vert olive.

Un individu a été aperçu au Domaine des Silex le 30 avril dernier, une première observation en 18 ans d’occupation du site !

Crédits photos © Hugo Willocx