Oiseau de l’hiver: le Jaseur boréal

Cet oiseau des forêts subarctiques, de la taille de l’Etourneau sansonnet, est revêtu d’un plumage soyeux d’un gris brun rosé, et pourvu d’une huppe soulignée par des sourcils sombres et une bavette bien dessinée.

Jaseur chassant un insecte

Le Jaseur boréal Bombycilla garrulus niche dans les vastes forêts de conifères et de bouleaux du nord de
la Suède, de la Finlande, de la Russie et de la Sibérie. Jadis, il se dénommait (noblesse
oblige) Jaseur de Bohème et ce n’est qu’au début de la seconde moitié du XXè siècle que sa nidification fut observée dans le Grand Nord, d’où sa nouvelle appellation de « boréal ». Comme son nom l’indique en langues étrangères, on serait plutôt tenté de le surnommer « oiseau de cire » ou encore « queue de soie » tant son habit est velouté et doux au toucher. Mais là ne s’arrête pas l’histoire du Jaseur.
En effet, les baies forment son aliment principal durant une grande partie de l’année : fruits du sorbier, de
l’aubépine, de l’églantier, de l’alisier, de la viorne, de l’épine-vinette, du genévrier et du cotonéaster quand il descend vers nos régions en hiver. Mais la faible valeur nutritive de ces baies et la rapidité surprenante de sa digestion, obligent ce bel oiseau à en consommer en grande quantité.

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Oiseau du mois : le Choucas des tours

Le Choucas des tours (Corvus monedula) est la plus petite des espèces de corvidés de nos régions. De la taille d’un pigeon, il porte sur la nuque un demi-collier gris clair qui tranche sur le fond noir ardoisé du plumage.

La vivacité et la sociabilité sont ses traits dominants, vivant le plus souvent en colonies, quoiqu’on observe également des couples isolés en forêt et en ville. Il se rencontre sur nos prairies et terres cultivées, au voisinage de vieux bois ou de grands parcs. Cavicole, le Choucas installe son nid dans les parois de falaises, les vieux bâtiments, les tourelles de château et clochers d’église, les larges cheminées de nos habitations, les trous d’arbres et même les terriers de lapins. A cet égard, c’est un concurrent du Pigeon colombin et de la Chouette hulotte, ce qui ne le rend pas particulièrement sympathique à certains ornithologues.

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