Il s’agit d’une grande étude participative sur toute la Belgique initiée par la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux. Le but ? Assurer le suivi des hérissons après leur passage dans un centre de soins. Les populations des hérissons sont en danger et il est temps d’agir ! Grâce à votre participation, les conditions de réadaptation de ce petit mammifère pourront être améliorées.

Comment y participer ?

Rien de plus simple ! Si vous apercevez un hérisson marqué de petites gaines jaunes sur les piquants, approchez-vous de lui calmement. Attention, il ne faut surtout pas le manipuler ni le toucher. Ensuite, prenez-le en photo et relevez un maximum d’informations sur le lieu, l’état, le comportement du hérisson. Enfin, signalez l’ensemble de ces informations ainsi que le numéro de sa gaine sur : www.suiviherisson.be

La collecte des données n’est possible que grâce à la participation active de l’ensemble de la population. Alors soyez vigilant et observez tout ce qui passe près de chez vous !

Pourquoi y participer ?

Afin de protéger les populations de hérissons, il est essentiel d’établir un suivi après leur séjour dans un centre de soins. Pouvons-nous relâcher les hérissons en hiver ? A partir de quel poids ? Quelle méthode est la plus adaptée pour le relâcher ? Quelles causes d’entrée ont le plus gros impact sur la survie de l’animal…? L’ensemble des informations que vous aurez collectées et encodées sur le site web du “Suivi Hérisson” devrait permettre de répondre à toutes ces questions et d’aider les centres de soins pour la faune sauvage.

Comment le hérisson est-il marqué ?

Pour suivre les hérissons, leurs piquants seront munis de petites gaines jaunes portant un numéro unique à 6 chiffres et le nom du projet « suiviherisson.be ». Le numéro d’identification commence par # pour donner le sens de lecture et est collé en 6 exemplaires sur les piquants. Les gaines tiennent en moyenne entre 12 et 18 mois, durée de vie d’un piquant de hérisson. Elles sont disposées sur les épaules, les hanches, dans le cou et sur la fin de la colonne vertébrale pour permettre d’être lues même lorsque l’animal est en boule. Cette méthode de marquage permet aussi au hérisson de continuer à se protéger d’un risque de prédation.