Papillon du mois : le Grand Mars changeant (Apatura iris)

Le Grand Mars fait partie des Rhopalocères (papillons de jour), et de la famille Nymphalidés. Il existe une autre espèce très proche se nommant le Petit Mars changeant, mais que l’on ne trouve pas en Forêt de Soignes.  Ce superbe papillon s’observe de temps en temps dans le Domaine des Silex, de même qu’en Forêt de Soignes. Le nom vernaculaire Mars « changeant » se justifie, tant les reflets bleus du mâle sont remarquables. C’est uniquement le mâle qui a ces superbes reflets bleutés dès l’instant où l’angle d’incidence de la lumière se fait favorable. Il a une envergure de 7 à 8 centimètres. Les femelles n’ont pas ces reflets et passent la majeure partie de leur vie à la cime des arbres.

Aire de répartition :

Le papillon se rencontre dans la majeure partie de l’Europe, excepté dans le sud et les pays nordiques, de même qu’en Asie jusqu’au Japon.

Cycle de vie :

L’espèce vole en une seule génération de la fin du mois de juin au début du mois d’août. Ce papillon apprécie les sentiers forestiers assez humides, et contrairement à de nombreux autres papillons qui se nourrissent en butinant des fleurs, il se pose au sol pour se nourrir de fruits pourris, de divers excréments et de carcasses d’animaux. Un excellent moyen pour l’attirer est de poser sur un chemin forestier un fromage dégageant un maximum d’odeur…..

Les femelles pondent leurs œufs, de couleur verte, individuellement au dessus des feuilles des Saules marsault (Salix caprea), la plante nourricière principale des chenilles. Les chenilles peuvent également se nourrir des feuilles de divers Peupliers (Populus tremula, Populus nigra). Les  petites chenilles éclosent une quinzaine de jours après la ponte, elles se nourrissent jusqu’après la première mue, puis s’accrochent à un rameau de la plante nourricière à l’aide de soie pour y hiverner. Elles sortent d’hivernation au début du printemps, dès l’éclosion des nouvelles feuilles, elles sont vertes. La chrysalidation se fait entre 6 et 8 semaines après la sortie d’hivernation. Elle est également verte.

Oiseau du printemps: le gobemouche noir

Un afflux exceptionnel de gobemouches noirs (Ficedula hypoleuca) a été observé ce mois d’avril à Bruxelles. Un couple a décidé de s’installer au Domaine des Silex, et d’adopter un des nichoirs qui y ont été placés. Le gobemouche noir est une espèce qui ne niche pas d’ordinaire à Bruxelles.
Les mâles de gobemouches noirs qui nichent dans nos régions (Campine et Ardennes) sont généralement brunâtres plutôt que noirs (oiseaux plus nordiques). Espérons que leur nichée soit menée à bien !

Les heureux parents vous montrent la 1ere naissance sur 6, le 24 mai 2023

Opération sauvetage des amphibiens à Boitsfort

Dès la fin du mois de février, les amphibiens peuvent débuter leur migration vers leurs sites de reproduction. Chaque année, des dizaines de milliers de ces sympathiques bestioles meurent sur les routes, écrasées sous les roues des voitures. De nombreuses actions de ramassage sont organisées annuellement et les mains manquent ! Alors, rejoignez les bénévoles ramasseurs !

Déroulement : nous débuterons par 35 à 45 minutes d‘introduction ludique sur le contenu de la soirée incluant des explications sur les espèces d’amphibiens concernées à Bruxelles ainsi que quelques conseils pour un ramassage qualitatif. Ensuite, nous irons apporter de l’aide aux bénévoles présents régulièrement sur le site.

Aucun prérequis n’est nécessaire et tout le monde peut se joindre à cette action. Les enfants sont plus que les bienvenus car ils se révèlent d’excellents ramasseurs.

Durée : 3h maximum (vous pouvez bien entendu nous quitter plus tôt).

Équipement : chaussures de marche confortables et imperméables, des vêtements adaptés aux conditions météorologiques. Faites en sorte d’avoir quelque-chose dans l’estomac avant la soirée, cela vous évitera d’avoir froid. Pour le ramassage lui-même : un gilet fluo, un seau propre (sans résidu de détergent ou autre produit), une lampe de poche et éventuellement, des gants en caoutchouc ou en latex propres.

Les chiens ne sont pas conviés à cette sortie.

Cette activité est annulée en cas de gelées nocturnes car les amphibiens ne se déplacent pas par temps trop froid. À l’inverse, elle est maintenue en cas de pluie car les amphibiens apprécient particulièrement l’eau.

Inscription : obligatoire 48h à l’avance, auprès de Françoise Verstringe (fverstringe AT gmail.com ou 0475 645 033)

  • Les vendredi 17, samedi 18, vendredi 24 et samedi 25 février à 18h00
  • Les vendredi 3, samedi 4, vendredi 10, samedi 11, vendredi 17, samedi 18, vendredi 24 et samedi 25 mars à 18h30

Où ? Au coin du boulevard du Souverain et de l’avenue Charle-Albert, à Watermael-Boitsfort.

Oiseau de l’hiver: le Jaseur boréal

Cet oiseau des forêts subarctiques, de la taille de l’Etourneau sansonnet, est revêtu d’un plumage soyeux d’un gris brun rosé, et pourvu d’une huppe soulignée par des sourcils sombres et une bavette bien dessinée.

Jaseur chassant un insecte

Le Jaseur boréal Bombycilla garrulus niche dans les vastes forêts de conifères et de bouleaux du nord de
la Suède, de la Finlande, de la Russie et de la Sibérie. Jadis, il se dénommait (noblesse
oblige) Jaseur de Bohème et ce n’est qu’au début de la seconde moitié du XXè siècle que sa nidification fut observée dans le Grand Nord, d’où sa nouvelle appellation de « boréal ». Comme son nom l’indique en langues étrangères, on serait plutôt tenté de le surnommer « oiseau de cire » ou encore « queue de soie » tant son habit est velouté et doux au toucher. Mais là ne s’arrête pas l’histoire du Jaseur.
En effet, les baies forment son aliment principal durant une grande partie de l’année : fruits du sorbier, de
l’aubépine, de l’églantier, de l’alisier, de la viorne, de l’épine-vinette, du genévrier et du cotonéaster quand il descend vers nos régions en hiver. Mais la faible valeur nutritive de ces baies et la rapidité surprenante de sa digestion, obligent ce bel oiseau à en consommer en grande quantité.

Lire la suite de l ‘article dans notre bulletin N°334.

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